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Syndicalisme et solidarité internationale avec la Palestine

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Après le rapport sur l'apartheid israélien de l'association Israélienne B'Tselem,

Après le rapport sur l'apartheid de l'association internationzae deéence des Droitsde l'Homme Amnesty internationale,

Voici le rapport de la Confédération Syndicale Interntionale

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09/02/22

International Trade Union Confederation

  

Il est temps de mettre un terme
à l’exploitation de la maind’œuvre palestinienne

Tout n’est qu’une question d’occupation et d’exploitation. La communauté internationale ne peut plus fermer les yeux sur les arrangements dégradants imposés aux personnes qui cherchent désespérément à nourrir leur famille et n’ont d’autre choix que de travailler en Israël ou dans les
colonies illégales.

Le système de permis, qui contrôle l’accès au marché du travail et contraint les travailleurs à payer pour avoir le droit de travailler, est scandaleux et doit être aboli. Quant à la rétention des prestations de
sécurité sociale des travailleurs et de l’Autorité palestinienne de protection sociale, il s’agit purement
et simplement d’un vol. Enfin, les entraves au développement se révèlent au grand jour lorsque 45 % des travailleurs sont obligés de traverser des frontières imposées pour travailler en Israël.

Les revendications de la CSI sont claires :

  • en finir avec les recruteurs de main-d’œuvre et mettre en place un système transparent de contrats; respecter les socles de protection du travail convenus dans la Déclaration du centenaire de l’Organisation internationale du Travail (OIT) pour l’avenir du travail, y compris les droits fondamentaux;
    garantir la sécurité et la santé au travail; fixer un salaire minimum adéquat sur la base de données factuelles permettant aux travailleurs et aux familles de vivre dignement et prévoyant de limiter le nombre d’heures de travail; garantir une protection sociale;

  • prévoir une inspection du travail efficace; faire preuve de diligence raisonnable à l’égard des droits humains et du travail, et garantir efficacement leur respect.

En l’absence de tels droits et d’une application efficace, nous demandons aux gouvernements et aux institutions internationales d’agir.

  • Dans un premier temps, et conformément au droit international et aux principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, les entreprises et les investisseurs doivent cesser d’être complices de ces colonies illégales et mettre un terme aux activités qu’elles y déploient. Pour faciliter toute action, le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies devrait continuer de suivre la situation et d’élargir la base de données des Nations Unies des entreprises actives dans les colonies.

  • Partout où de telles pratiques persistent, la CSI,
    rejointe par des organisations de défense des droits humains et des alliés communautaires, manifestera son opposition. L’Objectif de développement durable n
    o 8 des Nations Unies sur l’emploi et le travail décent s’applique également à la main-d’œuvre palestinienne.

Le présent rapport met en lumière les conditions de travail de la main-d’œuvre palestinienne.

Il débute par un aperçu des droits des travailleurs et analyse des informations relatives aux emplois, aux permis de travail, aux salaires, à la protection sociale, à la santé et à la sécurité, ainsi qu’à l’accès à la justice.

Il examine ensuite en détail la situation des travailleurs palestiniens dans les colonies illégales et s’intéresse au coût de l’activité économique dans trois secteurs précis : le tourisme, l’agriculture et l’industrie.

L’examen en détail de la situation des travailleurs palestiniens en Israël révèle la nature abusive du système de permis et le rôle des recruteurs de main-d’œuvre, et s’intéresse en particulier aux conditions qui prévalent dans le secteur de la construction

Ce scandale doit cesser ! Il faut remettre les droits des travailleurs au premier plan des priorités et en finir au plus vite avec la dépravation qu’impliquent de telles conditions. Nous réitérons bien sûr l’appel aux gouvernements du monde entier pour qu’ils s’efforcent de pallier leur incapacité à mettre un terme à l’occupation et veillent à faire reconnaître la Palestine en tant qu’État souverain, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Sharan Burrow Secrétaire générale de la CS

Informationsconcernant la Confédértion Syndivale Internationale

 
La CSI représente 200 millions de travailleurs dans 163 pays et territoires et compte
332 affiliés nationaux dont en France :

  •  Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT)

  •  Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC)

  • ·Confédération Générale du Travail (CGT) 682,695

  • ·Confédération Générale du Travail - Force Ouvrière (CGT-FO)

  •  Union Interprofessionnelle de la Réunion (UIR-CFDT)

La Confédération syndicale internationale (CSI) défend les intérêts de travailleurs et de travailleuses du monde entier.

La première mission de la CSI consiste à promouvoir et à défendre les droits et les intérêts des travailleurs/euses au travers de la coopération internationale entre les syndicats, de campagnes mondiales et d’actions militantes au sein des principales institutions internationales.

 

Ses principaux domaines d’action sont les suivants : les droits syndicaux et les droits humains ; l’économie, la société et le lieu de travail ; l’égalité et la non-discrimination ; la solidarité internationale.

 

La CSI adhère aux principes de la démocratie et de l’indépendance syndicales. Sa ligne de conduite est dictée par des congrès mondiaux convoqués tous les quatre ans ainsi que par un Conseil général et un Bureau exécutif.

 

    

Les organisations régionales de la CSI sont l’organisation régionale CSI Asie-Pacifique (CSI-AP), l’organisation régionale CSI africaine (CSI-AF) et l’organisation régionale CSI pour les Amériques (CSA). La CSI coopère également avec la Confédération européenne des syndicats, notamment à travers le Conseil régional paneuropéen (CRPE).

 

La CSI entretient des relations étroites avec les Fédérations syndicales internationales et avec la Commission syndicale consultative auprès de l’OCDE (TUAC).

La CSI collabore étroitement avec l’Organisation internationale du travail